Résumé : Augustin Morvan exerça comme médecin à Lannilis au siècle dernier. Auteur d'un projet de loi sur la protection des filles-mères ; responsable du déplacement du cimetière hors l'enclos paroissial, pour des raisons de salubrité; découvreur d'une sorte de lèpre - "le panari de Morvan"- , il se livarit surtout à des expériences de magnétisme anaimal avec le concours des paysans de la région. Augustin Morvan , après avoir perdu l'usage de la parole , resta dix ans dans un fauteuil aux ressorts touchant le sol, dans le grenier de sa propre maison. Il ne communiquait plus que par lettres avec sa fille. Le vieillard se trouvait dans un tel état d'abandon qu'il lui confia CES GRANDS ET SINISTRES SECRETS TOUCHANT L'EXISTENCE DE L'HOMME, que la peur du jugement d'autrui, ou le souci de lui laisser cette part d'illusion qui lui permettra de continuer de vivre, nous obligent à occulter, si nous les connaissons. Augustin Morvan les connaissait. A la mort de son pàre, Marie, en raison de certaines circonstances obscurres, oublia de brûler ces lettres que son père ne lui avait pourtant écrites qu'à condition qu'elles disparaissent avec elle. Tout fut donc mon leg.