Résumé : Dans la maison d'enfance du Périgord vert, où l'été laisse place aux premiers brouillards, Thomas et ses copains reculent de jour en jour le moment de rentrer à Paris. Ils boivent en abondance, ils se tiennent chaud : Julien, Alain, Paul, Marine et les autres sont surtout là pour empêcher que Thomas ne sombre dans une indicible mélancolie. Cette maison entourée de brume, il faut s'en débarrasser, la vendre, et par conséquent la vider de ses reliques. Les amis vont s'y livrer dans un joyeux bazar. C'est alors que tombe la nouvelle de la mort du père. Ce père que Thomas n'a pas revu depuis ses seize ans, ce père oublieux qui est rendu plus ou moins responsable du cancer précoce d'une mère trop jeune, trop douce, trop aimée. La bande des amis accompagnera Thomas dans un village aride du sud-est, au milieu de la rocaille et des agaves : il croit aller à la rencontre de son passé, mais il ne trouve que du vide. Ce père ne lui est rien, et c'est à partir de cette constatation qu'un jeune homme peut enfin apprendre à vivre. À la sortie du cimetière, une dégringolade dans un ravin, des écorchures brûlantes aux mains, accompagnées d'un rire libérateur, sont le signe de sa nouvelle naissance.